mercredi 30 novembre 2016

LE TOURNANT HISTORIQUE DE L’INDEPENDANCE




Par Samuel EFOUA MBOZO’O

            1960-2010, cinquante années déjà que le Cameroun est indépendant. Cinquante années, dans la vie d’un homme, c’est l’âge adulte, l’âge de la raison. Mais, dans la vie d’un pays, pourrait-on en dire autant ? On serait tenté de répondre par la négative, car l’édification d’une nation est une œuvre de longue haleine : « Rome ne s’est pas bâtie en un jour » a-t-on coutume de dire. Cela est également vrai pour le Cameroun.
Indépendance ! le mot est lâché pour la première fois au chapitre XII de la Charte des Nations unies, article 76, paragraphe b). Ce dernier indique, en effet, qu’un des buts du régime international de tutelle est «  de favoriser leur ( les habitants de ces territoires) évolution progressive vers la capacité de s’administrer eux-mêmes ou l’indépendance… ». Nous nous proposons donc dans cet article de revisiter le parcours du Cameroun vers son indépendance, ceci en accordant un intérêt particulier à la dernière phase, c’est-à-dire la proclamation de l’indépendance. Il sera ensuite question d’analyser les contextes international et national qui prévalaient au moment de cet évènement majeur. Enfin, l’épilogue consistera à jeter un regard sur l’organisation du nouvel Etat dans divers domaines :constitution ,symboles de l’Etat etc.

mardi 29 novembre 2016

MANDELA



Nelson MANDELA : Premier Président Noir, de la République d’Afrique du Sud : Leçons d’un mandat (9 mai 1994-14 juin 1999).
                                       Par Pr Samuel EFOUA MBOZO’O

INTRODUCTION
Nelson ROLIHLAHLA MANDELA dont le nom du clan tribal est « MADIBA », né le 18 juillet 1918 à Mvezo (Union d’Afrique du Sud) et mort le 5 décembre 2013 à Johannesburg, est un homme d’Etat Sud-africain ; il a été l’un des dirigeants historiques de la lutte contre le système politique institutionnel de ségrégation raciale (apartheid) avant de devenir Président de la République d’Afrique du Sud de 1994 à 1999, à la suite des premières élections nationales non raciales de l’histoire du pays.
            Nelson MANDELA entre au Congrès national africain (ANC) en 1944, afin de lutter contre la domination politique de la minorité blanche et la ségrégation raciale menée par celle-ci. Devenu avocat, il participe à la lutte non violente contre les lois de l’Apartheid, mises en place par le gouvernement du Parti national à partir de 1948. L’ANC est interdit en 1960, et la lutte pacifique ne donnant pas de résultats tangibles, MANDELA fonde et dirige la branche militaire de l’ANC, Umkhonto we Sizwe, en 1961, qui mène une campagne de sabotage et des actions terroristes contre des installations publiques et militaires. Le 5 août 1962, il est arrêté par la police sud-africaine sur indication de la CIA, puis est condamné à la prison et aux travaux forcés à perpétuité lors du procès de Rivonia. Dès lors, il devient un symbole de la lutte pour l’égalité raciale et bénéficie d’un soutien international croissant.

contact

Pr. Samuel EFOUA MBOZOO
Docteur d'Etat ès Lettres et Sciences humaines/(Ph D)
Professeur Titulaire / Professor
Membre de la Commission Nationale pour la Promotion du Bilinguisme et du Multiculturalisme(CNPBM) / Member of the National Commission for Promotion of Bilingualism and Multiculturalism( NCPBM); Ancien Député; Ancien Secrétaire général de l'Assemblée nationale du Cameroun; Ancien Secrétaire général du Parlement panafricain( Midrand-Afrique du Sud);.Ancien Doyen de Faculté.
Expert-consultant en Administration Parlementaire / Consultant in Parliamentary Administration.

Tel fixe: (+237) 242068918

Tel: (+237) 699 61 32 92
                   676 24 91 32

Email: sembozoo@gmail.com
             samyefoua@yahoo.fr

lundi 28 novembre 2016

ELECTION A L'ASSEMBLEE NATIONALE



L’ELECTION DES REPRESENTANTS CAMEROUNAIS A L’ASSEMBLEE NATIONALE CONSTITUANTE FRANCAISE
(21 octobre et 18 novembre 1945).
par
  Samuel Efoua Mbozo’o
                                                          Maître de Conférences
                                                         Université de Yaoundé I


Résumé :
 Cette étude examine les préalables, les conditions juridiques, les préparatifs ,le déroulement de la campagne électorale et des élections proprement dites, les résultats et l’impact de la  consultation électorale organisée au Cameroun sous mandat français en octobre et novembre 1945 pour la désignation de ses représentants au sein de l’Assemblée nationale française chargée de doter la France d’une nouvelle constitution après la Guerre. En effet,  avant même que le sort des anciens territoires sous mandat de la SDN ne fût défini par les plénipotentiaires des puissances-vainqueurs de l’Allemagne nazie déjà en conclave à Paris depuis le mois de mai 1945, le gouvernement provisoire français, présidé par le général Charles De Gaulle, décida unilatéralement de faire participer le Cameroun, à travers ses représentants élus, à l’élaboration d’une nouvelle constitution française d’une part et à la mise en place d’un embryon de parlementarisme au niveau local d’autre part. Ces initiatives furent également prises par la France avant la création officielle de l’organisation mondiale, l’ONU, chargée de régler les problèmes internationaux post-guerre et avant la signature de l’Accord de tutelle sur le Cameroun entre l’ONU et la France le 13 décembre 1946.   
            Mots-clés :
Cameroun, élections législatives (1945) ; Cameroun, élections à l’Assemblée nationale constituante (1945) ; France, élections législatives (1945) ;France, Assemblée nationale constituante(1945).


pour lire tout l'article, veuillez me contacter sembozoo@gmail.com

jeudi 24 novembre 2016

curriculum vitae


                    
SAMUEL EFOUA MBOZO’O

Né le 18 juillet 1952 à Ndjantom, arrondissement de Sangmélima, département du Dja et Lobo, Région du Sud, République du Cameroun.

Adresse : B.P. : 13435 Yaoundé-Cameroun, Tél. : (237) 9961-32-92 ; E-mail : sembozoo @gmail.com.


CURRICULUM STUDIORUM


  • 2004 Doctorat d’Etat en Histoire, option : Histoire des Relations  
                          Internationales
Mention : Très Honorable 
Université de Yaoundé I 
Titre Thèse : « Approche critique de la tutelle internationale des Nations Unies sur le Cameroun sous administration française (1946-1960) »,20 octobre.
Université de Yaoundé I.

  • 1981   Doctorat 3è cycle en Histoire      
Mention : Très bien
Université Jean Moulin-Lyon III (France)
Titre Thèse : « La Mission Presbytérienne Américaine(MPA) et les mutations sociales et religieuses chez les peuples du Sud-Cameroun (1919-1939) »,03 juillet.