lundi 5 décembre 2016

CAMEROUN HYMNE



Cameroun, la quadrature du cercle : une seule devise, un seul drapeau, un seul emblème mais deux hymnes. 

Par Pr Samuel EFOUA MBOZO’O
Historien



Comment une ancienne chanson populaire est devenue hymne national

A terme, la question de l’hymne national est mieux étayée,  mieux visualisée, mieux appréhendée. Les enjeux du choix entre un maintien des deux versions actuelles, française et anglaise, de l’hymne national et la révision dudit hymne pourraient davantage être pensés dans le sens de la  construction d’une identité nationale forte et indéfectible du peuple  camerounais.
[1].Son fondateur et premier directeur était le pasteur canadien Camille-Armand  Chazeaud . La formation était de deux ans à l’issue desquels les élèves devaient passer les épreuves officielles du diplôme de moniteur indigène (DMI ).

En 1927, un an avant la fin  de leur cycle d’études, les élèves de la première  promotion (1926-1928) [2],sur conseil de leur directeur, voulurent immortaliser leur passage dans cet établissement en composant un chant de ralliement à l’honneur du pays[3].
          On désigna un comité composé de un ou de deux représentants de chaque groupe ethnique faisant partie de la promotion . Jam Afane René, qui était très doué en français, fut chargé d’élaborer le texte. Il écrivit vingt (20) vers qui reçurent l’approbation enthousiaste et unanime des autres membres du comité.

CENTENAIRE DE LA PREMIERE GUERRE MONDIALE


8 août 1914-8 août 2014 : Cent ans déjà que Rudolph DUALA MANGA BELL, Martin Paul SAMBA et bien d’autres Camerounais ont été exécutés ou fusillés par les Allemands.
                                  
                                                                       Par Pr Samuel EFOUA MBOZO’O
                                                                                    Historien


INTRODUCTION
Lorsqu’on jette un regard rétrospectif sur les premiers contacts entre les occidentaux et les populations du territoire qui devint plus tard le Kamerun, on se rend vite compte que la présence coloniale sur la côte et la pénétration dans l’hinterland n’ont pas toujours reçu l’agrément de ces populations.
                     « …Le Cameroun a toujours été un lieu de résistance active
                                aux aspects oppresseurs du colonialisme…[1] ».

            Il n’est donc pas aisé de fixer une date de naissance au mouvement nationalisme camerounais. Tout au moins, pourrait-on dire que l’histoire de ce nationalisme se confond avec celle du colonialisme, source de contradictions, d’inégalités et d’injustices.
            En effet, l’un  des tout premiers mouvements de résistance camerounaise contre la colonisation allemande a ceci de particulier qu’il fut initié par ceux-là mêmes qui avaient favorisé l’installation allemande au Kamerun, à savoir les Duala et, à travers eux, l’Assemblée traditionnelle du Ngondo. D’autres peuples, au moment de la pénétration allemande dans l’hinterland, les suivirent ; les Bulu avec Oba’a Mbeti, les Vouté avec Ngila, les Bati avec Belinga, les Malimba, les Eton, les Bassa, etc.[2]

Slave Trade in Cameroon


By Samuel Efoua Mbozo’o/ PHD
Dean of the Faculty of Letters and Social Sciences in
The University of Douala-Cameroon

Abstract:
In 1472, a Portuguese navigator, Fernão do poo, arrives in the bay of Biafra and discovers the Island which, for a long period carried his name and became later a Spanish colony before becoming today, the Republic of Equatorial Guinea. It was still him who discovered the same year the mount Cameroon and the neighboring coastal region. In 1472, The Portuguese discovered and went up the Wouri estuary. They were surprised to see shrimp pullulating. They called that river “Rio dos Camaroes”, meaning shrimp river. From “Camaroes” came the name Cameroon. Started in the 15th century, slave trade, shameful traffic which lasted for 400 years. It took more importance after America’s discovery. Started by the Spanish, it was continued by other Europeans. The coast of what later became Cameroon was not spare. The present article intends then to present on the first part the arrival of Portuguese on the Cameroon’s coast; on the second part it examines the progress of trafficking in Cameroon. Finally, it examines consequences of trafficking and its abolition in Cameroon.
Key words: slave trade, slavery, transatlantic trade, triangular trade.

LA DERNIERE ASSEMBLEE NATIONALE DU PARTI UNIQUE AU CAMEROUN : CHRONIQUE D’UNE « REVOLUTION » ANNONCEE (MARS 1988-DECEMBRE 1991).








                                                                                 Par Samuel EFOUA MBOZO’O

                                                                                                 Maître de Conférences.


Résumé :
           L’Assemblée nationale élue le 24 avril 1988, sur la base de plusieurs listes concurrentes issues du même parti, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), a jeté les bases du multipartisme au Cameroun en adoptant un certain nombre de lois importantes, notamment au cours de la session parlementaire  dite «  session  des libertés » (Nov.-déc.1990).Son mandat fut écourté en décembre 1991 pour permettre l’élection anticipée d’une Assemblée pluraliste.
            Cette dernière Assemblée du parti unique fut élue au moment où le Cameroun, comme la plupart des pays africains, traversait une crise économique impitoyable dans les années 1980-1990. Pour réagir, beaucoup de pays africains recoururent  aux institutions de Bretton Woods,  à travers des plans d’ajustement structurel dont les conditionnalités (baisse des salaires, réduction du train de vie de l’Etat, licenciements, chômage, etc.) entraînèrent des revendications d’ordre social qui dégénérèrent aussitôt en revendications politiques appelant à une plus grande démocratisation de la vie nationale. Le Cameroun ne fut pas en reste.
            Cet article se propose par conséquent d’examiner les différentes phases préliminaires que cette Assemblée a connues, de concert avec les autres acteurs sociaux et politiques, pour préparer l’avènement du multipartisme au Cameroun.

 Mots-clés : Cameroun, Assemblée nationale ; Cameroun, transition politique ; Assemblée nationale du Cameroun, partis politiques ; Cameroun, élections législatives ; Cameroun, acteurs sociaux, Cameroun, multipartisme ; Cameroun, démocratisation ; Rassemblement démocratique du peuple camerounais.

LES NATIONS UNIES ET LA DECOLONISATION DES TERRITOIRES SOUS TUTELLE : LE CAS DU CAMEROUN SOUS ADMINISTRATION FRANCAISE (1946-1960).



                                                          Par Samuel EFOUA MBOZO’O
                                                                       Chargé de cours
                                                                    Département d’Histoire
                                                              FALSH/Université de Yaoundé I
                                                                            Cameroun
                                                             Email :efmbozoo@justice.com
                                                                         samyefoua@yahoo.fr


Résumé :

             Le présent article analyse et évalue la procédure que les Nations Unies, organe tutélaire, ont suivie pour résoudre le problème de l’avenir du Cameroun sous administration française au regard, d’une part, des principes énoncés par la Charte des Nations Unies et l’Accord de tutelle entre la France et ces dernières et, d’autre part, des enjeux politiques, économiques, sociaux et culturels qu’une administration de quarante ans a inévitablement suscités auprès du mandataire.
En somme, cet article  s’attache principalement à étudier les forces en présence, la nature et l’enchaînement des facteurs, évènements et processus intervenus au sein des Nations Unies pour aboutir à la résolution 1349 (XIII) que l’Assemblée générale vota le 13 mars 1959 pour résoudre définitivement la question camerounaise.

LES CHEMINS ESCARPES DE L’INDEPENDANCE ET DE L’UNIFICATION DU CAMEROUN, PRELUDE A L’EDIFICATION D’UNE NATION


Par                                                 Samuel Efoua Mbozo’o
                                                       Maître de conférences
                                                       Département d´Histoire
                                                                Université de Yaoundé I
Résumé
1960-2010, 1961-2011 : cinquante années déjà que le Cameroun est indépendant et réunifié. Cinquante années, dans la vie d’un homme, c’est l’âge adulte, l’âge de la raison. Mais, dans la vie d’un pays, pourrait-on en dire autant ? On serait tenté de répondre par la négative, car l’édification d’une nation est une œuvre de longue haleine. « Rome ne s’est pas bâtie en un jour »ou encore « le temps n’aime pas ce qu’on fait sans lui » a-t-on coutume de dire pour exprimer l’idée selon laquelle rien de solide ne se construit sans le temps. Cela est également vrai pour le Cameroun.
 Nous nous proposons, dans cet article, de revisiter dans un premier temps la marche du Cameroun vers son indépendance et son unification en examinant le parcours spécifique de chaque élément du puzzle camerounais. Ensuite, nous analysons l’évolution institutionnelle, l’organisation et la mise en place  du nouvel Etat .Enfin, nous arrivons à la conclusion selon laquelle, cinquante ans après son indépendance et sa réunification, le Cameroun poursuit inexorablement sa marche vers l’édification d’une nation unie et prospère.

Mots-clés: Cameroun,indépendance et réunification ; Cameroun,institutions politiques ; Cameroun,territoire sous tutelle ; Cameroun,administration française ;Cameroun,administration britannique, Cameroun et Nations unies.
           

Parlement Panafricain: proposition relative au Gouvernement d'union d'Afrique(Projet de rapport)

PARLEMENT PANAFRICAIN:

PROPOSITION RELATIVE AU GOUVERNEMENT D’UNION D’AFRIQUE

PROJET DE RAPPORT

20 Avril 2007



Membres du groupe de Travail

Professeur Shadrack Gutto (Président)
Dr. Monica Juma
Dr. John Tesha
Dr. M.E Mohamed Salih
Hon. Halifa Sallah
M. Prince Mashele


Secrétariat du Groupe de Travail


M. Daniel Ognana
Mme Dren Nupen


Secrétariat du PAP

M. Murumba Werunga – Secrétaire Général du PAP
Dr. Samuel Efoua Mbozo’o Secrétaire Général Adjoint du PAP, Chargé des Affaires Législatives
M. Galal Nassir Ahmed – Senior Clerk : Division des Affaires Législatives
Madame Marie Christiane Bebey: Secrétaire Bilingue



THEORIE ET PRATIQUE DES IMMUNITES PARLEMENTAIRES

THEORIE ET PRATIQUE DES IMMUNITES PARLEMENTAIRES :
CAS DU CAMEROUN


Par Samuel Efoua Mbozo’o
Docteur d’Etat ès Lettres (Histoire)
Chargé de Cours,
Université de Yaoundé I .

A. RESUME :
En principe, les immunités parlementaires sont destinées à protéger les membres des assemblées contre les actions répressives ou judiciaires que pourraient vouloir intenter contre eux soit le gouvernement, soit de simples particuliers. A ce titre, elles constituent de véritables dérogations au principe de l’égalité des citoyens devant la loi et devant la justice.
A l’origine, elles ont été prévues comme moyen de renforcer la situation précaire des assemblées électives devant le pouvoir exécutif. Aujourd’hui, les progrès de l’institution parlementaire rendent leur justification moins évidente et l’opinion publique, à tort ou à raison, a tendance à les considérer comme des privilèges que s’octroient indûment les députés. Partout, leur raison d’être n’en répond pas moins à un but d’intérêt général : assurer le bon fonctionnement et la pleine indépendance des assemblées politiques. C’est pourquoi, les immunités concernent d’abord l’exercice proprement dit de la fonction parlementaire (irresponsabilité), ensuite les actes accomplis en dehors de la fonction (inviolabilité). Le présent article se propose d’examiner les contours de la théorie de ces immunités en général et leur application au Cameroun en particulier.

I. CONCEPT DES IMMUNITES
Les immunités sont des prérogatives accordées à certaines personnalités dans un Etat, exemptant celles-ci des conséquences juridiques que devraient normalement entraîner les actes accomplis par elles, si ces actes étaient répréhensibles (1). Ce sont donc des privilèges accordés à quelques citoyens du fait de leur fonction spéciale, qui les soustrait à l’application de la loi commune. Il en existe de différentes formes : les immunités ecclésiales, diplomatiques, parlementaires, etc.
Les immunités ecclésiales, en droit canon, sont au nombre de trois : l’immunité des lieux sacrés, jouissant du droit d’asile et de l’exemption des actes profanes ; l’immunité réelle, exemptant les biens d’église et objets de culte des taxes civiles ; et l’immunité personnelle, exonérant les ecclésiastiques des charges incompatibles avec leur état et de la juridiction séculière : c’est un privilège pour les clercs de ne pouvoir être jugés que par leurs supérieurs.
En diplomatie, les immunités soustraient le représentant d’une nation (ambassadeur, ministre plénipotentiaire ou chargé d’affaires et leurs familles) à la juridiction des tribunaux de la nation auprès de laquelle il est accrédité.
Enfin, pour ce qui concerne les parlements, les immunités protègent les droits des députés, une catégorie sociale, politique et professionnelle autonome, ayant un statut propre ; elles sont une dérogation au principe de l’égalité de tous les citoyens devant la loi, lorsqu’elles s’appliquent à des infractions de droit commun (2). Ces dispositions ne sont pas des privilèges extensibles abusivement en prérogatives personnelles : elles sont destinées à garantir la respectabilité la plus élevée à l’institution parlementaire. Celle-ci a droit au respect accordé aux valeurs collectives les plus hautes dans une nation et démocratique.

THE UNITED NATIONS INTERNATIONAL TRUSTEESHIP OVER CAMEROON UNDER FRENCH ADMINISTRATION (1946 – 1960)

Samuel EFOUA MBOZO’O
Senior Lecturer
Department of History
Faculty of Arts, Letters and Social Sciences
University of Yaounde I

ABSTRACT
The purpose of this essay is to analyse and evaluate the procedure adopted by the United Nations, the tutelary body, to address the Cameroon question in accordance with the principles stipulated in the United Nations Charter and the trusteeship agreement signed with France on 13 December 1946. It also examines the political, economic and social challenges to which France was confronted as a result of her mandate over Cameroon. In short, the essay studies the nature and chain of events, factors and processes that occurred within the United Nations from 1946 and that culminated in the UN general Assembly resolution 1349 (XIII) of 13 March 1959 by which the United Nations acknowledged Cameroon’s independence and lifted its trusteeship over Cameroon under French administration on 1st January 1960, while postponing to a later date, general elections for the formation of an assembly that would decide on the definite institutions to be set up in Cameroon.

Décolonisation de l'Afrique ex-française(maquette de la couverture)

COMTE MOUGNOL MBAJUM GERBI
TRIBECA GUIMATSIA DUPEYRON
GARRIER EFOUA MBOZO’O AIMÉ
Actes du Colloque - Grand Symposium Franco-Africain
Theatre du Lucernaire, éâ 16 janvier 2010
LUTTES POUR L’INDÉPENDANCE OU DIVORCE IMPOSÉ ?
DIOH+GERBI 2010
En l’an 2010, la décolonisation de l’Afrique ex-française a-t-elle livré tous ses secrets ?
A l’occasion du 50e anniversaire des indépendances africaines et de l’Année de l’Afrique
en France, le Grand Symposium Franco-Africain 2010, coorganisé par les Editions
L’Harmattan et le Club Novation Franco-Africaine, s’est fixé pour objectif de répondre à
cette passionnante question. Sans tabou ni fard. Pour éclairer le passé, et préparer un
avenir qu’on espère, enfin, meilleur.
Sur le thème général :
Décolonisation de l’Afrique ex-française : Enjeux pour l'Afrique et la France d'aujourd'hui
Deux questions ont été proposées au monde scientifique :
La décolonisation franco-africaine :
Luttes pour l'indépendance ou égalité refusée, liberté arrachée ou divorce imposé ?
Relations franco-africaines :
Quelle(s) mémoire(s), quelle(s) perspective(s), quel(s) avenir(s) ?
Par leur subtile audace, ces questions situent le débat à la pointe de la recherche
de ce qu’il est convenu d’appeler les études postcoloniales.
Dans ces Actes du Colloque, se croisent les regards de membres du Club Novation
Franco-Africaine - qui soutient que l’« indépendance » fut essentiellement imposée
à l’Afrique par l’Etat français, pour des raisons inavouables - et d’intervenants extérieurs,
invités non pour une quelconque orthodoxie de pensée, mais pour l’intérêt de leurs
points de vue. Fussent-ils divergents.
Bonne lecture, bonne année 2010… et bonne révolution !
GRAND SYMPOSIUM FRANCO-AFRICAIN 2010
DÉCOLONISATION
DE L’AFRIQUE EX-FRANÇAISE :
ENJEUX POUR L’AFRIQUE ET LA FRANCE D’AUJOURD’HUI

LES FEMMES DE LA MISSION PRESBYTERIENNE AMERICAINE (MPA) ET LEUR ROLE DANS L’EMERGENCE DE LA CONSCIENCE NATIONALISTE AU SUD-- CAMEROUN : LE CAS DE LUCIA COZZENS, ALIAS "OKONABENG" (1919-1949)

Par
Efoua Mbozo'o Samuel
efmbozoo@justice.com
Université de Yaoundé I

Et

Kpwang K. Robert
robert_kpwang@yahoo.fr
Université de Yaoundé I


Résumé
L’implantation du christianisme, commencée au Cameroun dès la fin de la première moitié du XIX ème siècle, a connu un réel succès dans les sociétés de la côte et de la zone forestière. Aussi bien chez les catholiques que chez les protestants, les femmes, bien qu'évoluant à l'ombre de leurs coreligionnaires masculins, furent en contacts permanents avec les populations locales et avec les différentes administrations coloniales.
Dans cet article, il est question de montrer le rôle joué par Mme Cozzens, missionnaire américaine d’origine allemande en service au secrétariat de la MPA à Elat, dans l’éveil de la conscience nationaliste chez les populations fang-beti-bulu du Sud Cameroun, rôle qui a fait d’elle l’une des martyres de la lutte anticoloniale au Cameroun.

Mots clés : MPA, Elat, Bisulan, Efulameyoň, Anticolonialisme, Fang-Beti-Bulu, Cégétistes,
Nationalisme.

ENTRETIENS AVEC VERONIQUE TADJO

Lauréate du 45ème Grand Prix Littéraire de l’Afrique Noire
Décerné par l’Association des Ecrivains de Langue Française
Edition 2005

Exposé liminaire du Dr Samuel EFOUA MBOZO’O,
Modérateur

Excellences, Mesdames, Messieurs,

Je me sens à la fois honoré et embarrassé d’être ici ce soir parmi vous comme modérateur de ces entretiens avec Véronique Tadjo, ici présente, Lauréate du 45ème grand prix littéraire de l’Afrique Noire, décerné en décembre dernier par l’Association des Ecrivains de la langue française au titre de l’année 2005 pour son œuvre : Reine POKOU, éditée par Actes Sud dans la série « Afriques » dirigée par Bernard Magnier.

Je disais que j’étais honoré de jouer ici ce soir le rôle de modérateur, car, il y a un mois exactement, j’allais dire jour pour jour, je débarquai en Afrique du Sud, non plus en universitaire que je suis, mais plutôt en diplomate africain, pour prendre service au Parlement Panafricain, comme Secrétaire Général Adjoint en charge des Affaires Législatives. Et un mois après, me voici au milieu d’un aréopage aussi distingué pour animer notre causerie avec Véronique ce soir. C’est donc pour moi un grand honneur ; de tout cœur je dis merci aux organisateurs de cette rencontre.

LE PARLEMENT PANAFRICAIN : HISTORIQUE, BILAN PROVISOIRE ET PERSPECTIVES

PAN-AFRICAN PARLIAMENT


PARLEMENT PANAFRICAIN
البرلمان الأفريقي

PARLAMENTO PAN-AFRICANO


Par Dr Samuel EFOUA MBOZO’O
Secrétaire Général Adjoint (Affaires Législatives)

Exposé présenté lors de la visite au siège du PAP des participants à l’atelier sur la prévention des conflits, leur gestion et leur résolution organisé par AFRICA PROGRAMME OF THE UNIVERSITY FOR PEACE (UPEACE) Midrand le 06/04/2006

A. HISTORIQUE

Le Traité instituant la Communauté Economique Africaine, adopté par 51 Chefs d’Etat et de Gouvernement à Abuja (Nigeria) le 03 juin 1991, prévoyait en son article 14 la création d’un Parlement Panafricain en vue d’assurer la pleine participation des peuples africains au développement et à l’intégration économique du continent.

C’est donc en application de cet article 14 du Traité instituant la CEA et de l’article 17 de l’Acte Constitutif de l’Union Africaine (adopté à Lomé le 11 juillet 2000) qu’un protocole relatif au Parlement Panafricain a été adopté à Syrte(Libye) le 02 mars 2001.

FERDINAND-LEOPOLD OYONO : GRAND COMMIS DE L’ETAT

Par Samuel Efoua Mbozo’o
Chargé de Cours. Université de Yaoundé I

F.L. Oyono est un grand commis de l’Etat hors pair. Une carrière exceptionnelle - près d’une cinquante d’années de bons et loyaux services au bénéfice de l’Etat camerounais - qui l’aura conduit tantôt à l’étranger, comme diplomate, où il a fait entendre haut et fort la voix du Cameroun, tantôt à la tête de divers départements ministériels, où, à chaque fois, il a marqué d’une empreinte particulière son passage.
La vie de F.L. Oyono est un témoignage riche d’enseignements : il fait partie de la première cuvée de l’élite intellectuelle du Cameroun et, comme tel, il a connu la période coloniale, l’indépendance du Cameroun, la réunification des deux Cameroun, le régime du Président Ahidjo et se retrouve encore aujourd’hui aux premières loges de la scène politique nationale et internationale sous le régime de son ami Président Paul Biya. Un parcours exceptionnel digne d’être inscrit au palmarès des records de longévité des carrières.
Pourtant, rien dans son environnement familial et scolaire ne prédisposait F.L. Oyono à une vie professionnelle aussi riche que longue. Dès lors, comment expliquer une telle réussite ? Comment comprendre un tel parcours exceptionnel sans y associer la main de dieu ou celle des ancêtres ? Autant de questions qui montrent combien il est difficile de parler de cet homme qui n’a pas encore cessé de servir son pays.
L’historien récuse à parler des contemporains, surtout de leur vivant, par crainte d’être subjectif ou complaisant. Mais l’honnêteté intellectuelle voudrait aussi que l’historien reconnaisse que cinquante ans, c’est l’âge adulte, l’âge d’or dans la vie d’un être humain .En effet ,dans une société comme la nôtre, où la mémoire collective a tendance à vite oublier ; dans une société où les archives sont mal conservées ; dans une société où l’espérance de vie tourne autour de cinquante ans et où les personnes ressources sont de plus en plus rares, nous pensons honnêtement qu’il serait bon de commencer à "enquêter", sur les hommes qui ont marqué l’histoire de notre pays au cours des cinquante dernières années afin que, comme l’écrivait Hérodote d'Halicarnasse, père présumé de l'Histoire ,« les actions accomplies par les hommes ne s’effacent avec le temps .»
En acceptant donc de participer à la rédaction de ce livre sur F.L.Oyono, nous voudrions apporter notre modeste contribution à l’écriture de l’Histoire de notre pays et surtout des hommes qui l’ont faite ou qui la font.
Parler de F.L.Oyono, grand commis de l’Etat, revient par conséquent à parler dans un premier temps de ses origines familiales ; ensuite, de sa formation académique et professionnelle ; enfin, des grandes étapes de sa carrière professionnelle en insistant surtout sur les principales actions posées par ce grand commis de l'Etat.

LE PERSONNEL DU PARLEMENT : FORMATION, CARRIERE ET MOBILITE


Le volume du travail parlementaire
F Série - 163 Ier semestre 1992

UNION INTERPARLEMENTAIRE

Buts

L'Union interparlementaire dont le statut international est reflété dans un accord de siège conclu avec les autorités fédérales suisses est la seule organisation groupant les Parlements à l'échelle mondiale.
Le but de l'Union est de favoriser les contacts personnels entre les membres de tous les Parlements et de les réunir dans une action commune à l'effet de faire collaborer leurs Etats respectifs à l'affermissement et au développement des institutions représentatives, ainsi qu'à l'oeuvre de paix et de collaboration entre les peuples, notamment par l'appui accordé aux objectifs des Nations Unies. A cette fin, l'Union se prononce sur tous les problèmes d'ordre international dont il est possible de promouvoir la solution par la voie parlementaire et fait toutes suggestions en vue de développer l'institution parlementaire, d'en améliorer le fonctionnement et d'en rehausser le prestige.


Membres
Afghanistan, Albanie, Algérie, Allemagne, Angola, Argentine, Australie, Autriche, Bangladesh, Belgique, Bolivie, Brésil, Bulgarie, Cameroun, Canada, Cap-Vert, Chili, Chine, Chypre, Colombie, Congo, Costa Rica, Côte-d'Ivoire, Cuba, Danemark, Djibouti, Egypte, El Salvador, Emirats arabes unis, Equateur, Espagne, Etats-Unis d'Amérique, Estonie, Ethiopie, Finlande, France, Gabon, Grèce, Guatemala, Guinée équatoriale, Honduras, Hongrie, Inde, Indonésie, Iran (République islamique d'), Iraq, Irlande, Islande, Israël, Italie, Jamahiriya arabe libyenne, Jamaïque, Japon, Jordanie, Kenya, Koweït, Lettonie, Liban, Lituanie, Libéria, Luxembourg, Malaisie, Malawi, Malte, Maroc, Mexique, Monaco, Mongolie, Mozambique, Namibie, Népal, Nicaragua, Niger, Norvège, Nouvelle-Zélande, Ouganda, Pakistan, Panama, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Paraguay, Pays-Bas, Pérou, Philippines, Pologne, Portugal, République arabe syrienne, République centre-africaine, République de Corée, République démocratique populaire lao, République populaire démocratique de Corée, République
unie de Tanzanie, Roumanie, Royaume-Uni, Rwanda, Saint-Marin, Sénégal, Singapour, Sri Lanka, Suède, Suisse, Suriname, Tchécoslovaquie, Thaïlande, Togo, Tunisie, Turquie, URSS, Uruguay, Venezuela, Viet Nam, Yémen, Yougoslavie, Zambie, Zimbabwe.

Membres associés: Parlement andin, Parlement européen.


Pour tout lire l'article, bien vouloir me contacter sembozoo@gmail.com

Rapport de mission d'information au Tchad:25 mai-04 juin 2006

PAN-AFRICAN PARLIAMENT


PARLEMENT PANAFRICAIN
البرلمان الأفريقي

PARLAMENTO PAN-AFRICANO



RAPPORT DE LA MISSION D’INFORMATION DU PARLEMENT PANAFRICAIN AU TCHAD 25 MAI -04 JUIN 2006




CHEF DE MISSION : HON. KANTE EL HADJ DIAO, (GUINEE)



RAPPORTEUR : HON. JULIANA KANTENGWA, (RWANDA)




Gallagher Estate, Private Bag X16, Midrand 1685, Gauteng Province, South Africa
Tel : (+27) 11 545 5000 Fax : (+27) 11 545 5136 - Web site : www.panafricanparliament.org



I- CREATION ET OBJECTIF DE LA MISSION D’INFORMATION

Suite à une correspondance de l’Hon. Loum Ndoadoumngue Neloumsei, 3ème Vice-président du PAP, adressée à l’Hon. Amb Dr. Gertrude I. Mongella, Présidente du PAP, en date du 28 mars 2006 sur la situation politique au Tchad, et suite aux évènements malheureux intervenus dans ce pays le 13 avril 2006, le Bureau du PAP, réuni en sa 12ème session du 24 au 26 avril 2006, à Midrand, en Afrique du Sud, conscient de la nécessité de trouver rapidement une solution urgente et adéquate à ce problème, a décidé à l’unanimité d’envoyer une mission d’information du PAP au Tchad du 13 au 20 mai 2006.

L’objectif de la mission était de collecter le maximum d’informations auprès de toutes les forces politiques nationales, parties prenantes au conflit, auprès des organisations de la société civile, des organisations internationales africaines et autres, afin d’éclairer le PAP sur la situation politique qui prévaut dans le pays et lui permettre ainsi de faire des recommandations fortes, en collaboration avec les autres organes de l’UA, pour un prompt rétablissement de la paix et de la sécurité dans ce pays frère.

Exposé liminaire soutenance publique thèse de Doctorat d'Etat(20 octobre 2004) par Samuel Efoua Mbozo'o

SOUTENANCE PUBLIQUE

Yaoundé, le 20 octobre 2004

EXPOSE LIMINAIRE DE L'AUTEUR

Monsieur le Président du Jury,
Eminents Professeurs, membres du Jury,
Distingué Professeur, rapporteur de la thèse
Mesdames, Messieurs,


La thèse que nous présentons et soutenons publiquement aujourd'hui est l'aboutissement d'une vingtaine d'années de recherches intenses et soutenues.

En 1984, lorsque nous nous inscrivions en première année de Doctorat d'Etat, nous voulions étudier le rôle joué par l'institution parlementaire camerounaise-la première institution politique de notre pays-dans la quête de l'indépendance du Cameroun.

Jeune fonctionnaire d'Assemblée, nous avions été frappé par la richesse et le sérieux des débats contenus dans les Journaux officiels de Débats de l'Assemblée, débats relatifs au problème de l'indépendance d cameroun. Nous entendions, par une telle étude, lever un pan de voile sur l'histoire peu connue de cette institution qui fut pendant longtemps le seul haut lieu de réflexion de notre élite politique naissante.

Malheureusement, nous dûmes renoncer à ce projet initial dans la mesure où certaines personnalités, parties prenantes à ces débats, vivaient encore et occupaient parfois de hautes fonctions politiques dans notre pays. Nous nous exposions par conséquent à une interprétation complaisante des faits à l'égard de ces honorables députés dont nous étions devenu le principal collaborateur en tant que Secrétaire général de l'Assemblée.

Speech Thesis by Dr Samuel Efoua Mbozo'o(october 20th,2004)

A
SPEECH THESIS BY THE AUTHOR



Distinguished Chairman of jury,
Eminent professors and members of jury,

The thesis I have the honour to present and defend today is the fruit of about twenty years of active and sustained research. Its title may read as follows: “A critical study of the United Nations international trusteeship over Cameroon under French administration: 1946 – 1960”.

The purpose of this work is to analyse and evaluate the procedure adopted by the United Nations, the tutelary body, to address the Cameroon question in accordance with the principles stipulated in the United Nations Charter and the trusteeship agreement signed with France on 13 December 1946. It also examines the political, economic and social challenges to which France was confronted as a result of her mandate over Cameroon. In short, the thesis studies the nature and chain of events, factors and processes that occurred within the UN from 1946 and that culminated in the UN General Assembly Resolution 1349 (XIII) of 13 March 1959 by which the UN acknowledged Cameroon’s independence and lifted its trusteeship over Cameroon under French administration on 1 January 1960, while postponing to a later date, general elections for the formation of an Assembly that would decide on the definite institutions to be set up in Cameroon.

Motion of Thanks,closing ceremony of seminar on Parliament Administration at the Institute for political studies in Japan,JICA,march 3-12,2007

Dear representatives of the JICA;
Dear representatives of the IPSJ;
Dear representative of the JICE;
Dear colleagues;

We have now reached the end of our seminar on the management of Parliament. This seminar held for approximately ten days, has constituted an opportunity, for some, to exchange their experience and views; and for others, to acquire more knowledge on parliamentary administration.

On this closing ceremony, let me take this opportunity to thank, on behalf of the Pan African Parliament, on behalf of the delegation and my own behalf, all the institutions and eminent personalities who have contributed, directly or indirectly, to the great fulfillment of the objectives of this Seminar.

30th Anniversary of the june16,1976 Soweto Uprisings,Statement By Dr Samuel Efoua Mbozo'o

PAN-AFRICAN PARLIAMENT

PARLEMENT PANAFRICAIN
البرلمان الأفريقي

PARLAMENTO PAN-AFRICANO


30th ANNIVERSARY OF THE JUNE 16, 1976
SOWETO UPRISINGS


STATEMENT BY DR. SAMUEL EFOUA MBOZO’O, DEPUTY CLERK OF PAP FOR LEGISLATIVE BUSINESS



SOWETO, 24th JUNE 2006



Excellencies, Ladies and Gentlemen,

We are gathered here to commemorate the 30th Anniversary of the June 16th Soweto Uprising.

The Sun rose differently on that day of June 16th here in Soweto, 30 years ago. Youth from the black community, having had enough of the appalling conditions of their parents and increasingly aware of the prevailing injustices rose to say NO TO OPPRESSION.

You will recall that during the 70s, the struggle against apartheid seemed to be stalling. No real progress was being made. Most of the ANC leadership had been incarcerated and/or forced into exile; many others have been killed. The voice of repulsion was to come from the children of Soweto, this Township which became famous by virtue of it rich history as an irrefutable heritage in the memory of the struggle of the People of South Africa. Today, we salute the children of Soweto for their courage and indomitable fighting spirit. We salute the heroes who lost their lives during this period and those who were injured.

STRATEGIE CONJOINTE PARLEMENT EUROPEEN/PARLEMENT PANAFRICAIN(AIDE-MEMOIRE) PREPARE PAR DR SAMUEL EFOUA MBOZO'O

A

PAN-AFRICAN PARLIAMENT


PARLEMENT PANAFRICAIN
البرلمان الأفريقي

PARLAMENTO PAN-AFRICANO




PROJET D’ELABORATION D’UNE STRATEGIE CONJOINTE PARLEMENT EUROPEEN/PARLEMENT PANAFRICAIN EN VUE DE LA TENUE DU DEUXIEME SOMMET
EUROPE/AFRIQUE PREVU EN DECEMBRE 2007
A LISBONNE, Portugal

(AIDE-MEMOIRE POUR LE PAP)
Par Dr. Samuel EFOUA MBOZO’O
Secrétaire général adjoint/
Affaires législatives du PAP
Septembre 2007




1. HISTORIQUE DES RELATIONS EUROPE-AFRIQUE

Depuis des siècles, des liens existent entre l’Afrique et l’Europe, qui ont conduit à de nombreuses formes de coopération, couvrant les domaines politique, économique, social, ainsi que culturel et linguistique. Si on peut déplorer que ces liens, au départ, aient été dominés par des préjugés injustifiables et des pratiques ignobles telles que la traite des noirs, l’esclavage, le mercantilisme et la colonisation, il y a lieu de se féliciter que ceux-ci, au lendemain des indépendances africaines notamment, se développent désormais sur la base des valeurs communes telles que le renforcement de la démocratie représentative et participative, le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales, l’état de droit, la bonne gestion des affaires publiques, le pluralisme, la paix et la sécurité internationales, la stabilité politique et la confiance entre les nations.

Pour tout lire l'article, bien vouloir me contacter sembozoo@gmail.com

OUTLINE FOR A JOINT EP/PAP STRATEGY IN PREPARATION OF THE EU/AFRICA SUMMIT, LISBON 2007

PAN-AFRICAN PARLIAMENT


PARLEMENT PANAFRICAIN
البرلمان الأفريقي

PARLAMENTO PAN-AFRICANO





OUTLINE FOR A JOINT EUROPEAN PARLIAMENT/PAN-AFRICAN PARLIAMENT STRATEGY IN PREPARATION OF THE EUROPE/AFRICA SUMMIT TO BE HELD IN DECEMBER 2007 IN LISBON, PORTUGAL

(AIDE-MEMOIRE FOR PAP)





By Dr. Samuel EFOUA MBOZO’O
PAP Deputy Clerk for
Legislative Affairs
September 2007


1. BACKGROUND OF EUROPE-AFRICA RELATIONS

Ties between Africa and Europe have existed over centuries and they have brought about different forms of cooperation covering political, economic, social, cultural and linguistic domains. While these ties are to be deplored at the beginning as they were dominated by unjustified prejudices and ignoble practices such as the slave trade, enslavement, mercantilism and colonization, there is now reason to welcome the fact that following African national independences these links have now been developing on the basis of common values such as the strengthening of representative and participatory democracy, respect for human rights and fundamental freedoms, the rule of law, good management of public affairs, pluralism, international peace and security, political stability and trust amongst nations.

The Cairo Action Plan

Aware of this long-standing tradition of cooperation and in view of the fast globalization process, African and European Union Heads of State met under the aegis of the OAU and the EU on 3-4 April 2000 in Cairo, Egypt, to lend a new strategic dimension to the global partnership between Africa and Europe in the 21st Century, in a spirit of equality, respect, alliance and cooperation between the two continents. The main objective of this new partnership, as per the declaration produced by the Cairo meeting, consists in strengthening existing ties in matters of economic, political and cultural cooperation through the creation of an environment and effective framework that may facilitate constructive dialogue on economic, political, social and development issues, specifically on:

- regional economic cooperation and integration;
- integration of Africa into global economy;
- human rights, democratic principles and institutions, good management of public affairs and rule of law;
- consolidation of peace and conflict prevention, management and resolution;
- development.

THE PAN-AFRICAN PARLIAMENT: PROPOSAL ON THE UNION GOVERNMENT OF AFRICA


DRAFT REPORT

April 18, 2007

Members of the Task Force
Prof. Shadrack Gutto (Chair)
Dr. Monica Juma
Dr. John Tesha
Dr. M.E. Mohamed Salih
Hon. Halifa Sallah
Mr. Prince Mashele



Secretariat of the Task Force
Mr. Daniel Ogana
Ms Dren Nupen



The Secretariat of the PAP

Mr. Murumba Werunga – Clerk of the PAP
Dr. S.E.Mbozo’o –Deputy Clerk of the PAP: Legislative Business
Mr. Galal Nassir Ahmed – Senior Clerk: Legislative Business
Mrs. Marie Christiane Bebey: Bilingual Secretary

ACRONYMS


ACT The Constitutive Act of the African Union
ACJ/HR (African) Court of justice and Human Rights
AEC African Economic Community
APRM African Peer Review Mechanism
AU The African Union
AUG African Union Government
CSSDCA Conference on Security, Stability and Development Cooperation in Africa
Commission The Secretariat of the African union
ECOSOC The Economic, social and Cultural Council
FIs Financial Institutions
MDGs Millennium development Goals
Member State A Member State of the African Union
NEPAD New Partnership for Africa’s Development
OAU Organization of the African Unity
PAP The Pan-African Parliament
Parliament The Pan-African Parliament
Protocol The Protocol to the Treaty establishing the African Economic Community
RECs Regional Economic Communities
RPB Regional Parliamentary Bodies
STC Specialized Technical Committees
UGA Union Government of Africa
UNCTAD United Nations Conference on Trade and Development


VOTE DES PROJETS DE LOI PAR LE PARLEMENT : RAPIDITE OU EXAMEN AU FOND ? (CAS DU CAMEROUN)

Communication préparée par Dr Samuel Efoua Mbozo’o et M. Nnogo à l’attention de M. Samson Ename Ename
Secrétaire Général Assemblée Nationale du Cameroun


La constitution camerounaise consacre une modification essentielle de la structure du parlement camerounais, à savoir l'introduction du bicaméralisme : Assemblée Nationale et Sénat. Toutefois, à ce jour, il n'existe que la seule Assemblée Nationale. Notre exposé portera par conséquent sur la procédure suivie par cette dernière pour voter la loi. Celle-ci peut être initiée aussi bien par le Président de la République, Chef de l'exécutif camerounais (Projet de loi) que par le parlement (proposition de loi).
Par rapport à l'interrogation que soulève notre thème de réflexion de ce jour : vote des projets de loi par le parlement : rapidité ou examen au fond ? , la pratique camerounaise ne nous permet pas de conclure de manière formelle . En effet, il existe dans notre constitution, notre règlement intérieur, et dans la pratique quotidienne des arguments militant en faveur ou contre l'une ou l'autre hypothèse.
Notre exposé s'attellera donc à dégager ces arguments.

LA PREMIERE LEGISLATURE DU PARLEMENT PANAFRICAIN (PAP) : ESQUISSE DE BILAN, DEFIS ET PERSPECTIVES (2004-2009).



                                     Par  Samuel EFOUA MBOZO’O
                                              Maître de Conférences,     
                                            Université de Yaoundé I                                                                                    
                                       Ancien Secrétaire général adjoint
                                   du PAP chargé des affaires législatives

Résumé :
Inauguré au cours de sa première session à Addis Abéba les 18,19 et 20 mars 2004, le Parlement panafricain(PAP) est un des organes de l’Union Africaine(UA), appelé à « devenir, à terme, une institution dotée de pleins pouvoirs sur le plan législatif ».En attendant, le PAP ne dispose que de pouvoirs consultatifs conformément au Protocole au Traité instituant la Communauté économique africaine(CEA), relatif au PAP .
De mars 2004 à mars 2009,le PAP a élu un Bureau, adopté un règlement intérieur, tenu dix(10) sessions parlementaires ordinaires, à raison de deux par an, pour une durée n’excédant pas quinze jours chacune, élu dix(10) commissions permanentes qui ont tenu régulièrement leurs réunions avant et pendant chaque session, organisé une administration parlementaire, créé un fonds fiduciaire pour financer ses activités, noué des partenariats avec des parlements de même nature ou avec des bailleurs de fonds, organisé des réunions avec les fora parlementaires régionaux, assisté aux réunions des organes statutaires de l’UA, désigné des missions d’observation électorales dans plusieurs pays africains voire européens ,dépêché des missions d’information auprès de certains pays en crise ou en conflit, etc. En somme, le PAP a déployé une intense activité qui, parfois, a débordé le cadre de ses missions et attributs et  lui a souvent valu des rappels à l’ordre de la part d’Addis Abéba .
Le présent article se propose donc de passer en revue les cinq premières années constituant la première législature de cette institution panafricaine, après un bref rappel des circonstances de sa création et une brève description de son organisation et de son fonctionnement. Enfin, fort de ce bilan, nous proposons quelques pistes de réflexion pour un rendement futur optimum de cette institution conformément à la vision que les pères fondateurs ont bien voulu lui assigner.
Mots-clés : Parlement panafricain, Union africaine, Communauté économique africaine, Acte constitutif  union africaine, Protocole relatif au Parlement panafricain.

Pour lire tout l'article, bien vouloir me contacter sembozoo@gmail.com